ARTHROSE, CALCIFICATIONS OSSEUSES, CANAL LOMBAIRE ÉTROIT, HERNIE DISCALE

  Causes

Le processus arthrosique naît d’une rupture de l’équilibre construction-destruction au profit de ce dernier au sein de l’os. Il en résulte une modification micro-architecturale anarchique avec un trouble de la distribution du calcium, faisant coexister ostéoporose (raréfaction et fragilisation de la trame osseuse centrale avec risque de fracture) et ostéocondensation (excès de calcification et irrégularités en périphérie entraînant un pincement discal ou une compression des racines nerveuses avec ostéophytose ou « becs de perroquet » ; ex. : sciatique) ou voire une destruction partielle ou totale du cartilage (ex. : genou ou hanche). Il en résulte une lésion d’origine mécanique au sein de l’articulation par contrainte des éléments constitutifs (calcifications avec grande dureté contre des éléments fragiles mous : disques, cartilages, tendons, nerfs, ligament, synoviale). Le cartilage n’est pas vascularisé ni innervé, il est constitué à 70 % d’eau et de sels minéraux et il est nourri par imbibition. Le disque inter-vertébral est hydrophile (forte affinité pour l’eau). Le trouble de la distribution du calcium, ostéoporose d’une part, et ostéocondensation périphérique d’autre part, naîtrait probablement de troubles de la micro-circulation périphérique qui s’amplifient avec l’âge, du fait d’un ralentissement hémodynamique global sur les gros troncs (même de 30 % physiologiquement), ce qui aurait pour expression un effondrement du lit capillaire en périphérie. Ainsi, les cellules arthrosiques seraient des cellules qui éliminent mal et qui accumuleraient le calcium, les métaux lourds et autres toxines par autointoxication chronique où le rapport construction-destruction s’inverseraient progressivement au profit de ce dernier. Ceci constitue un mode réactionnel établi pour l’ensemble des cellules de l’organisme quelque soit leur spécialisation (tissu nerveux, myocardique).
Les autres causes profondes de l’arthrose resteraient également en rapport avec des dysfonctionnements, notamment de la perméabilité membranaire intestinale, qui ferait naître une carence endogène au niveau du passage des oligo-éléments (calcium, magnésium, fer…), des acides aminés (pour la synthèse des protéines), ainsi que pour l’élaboration hormonale, créant à son tour des troubles neuroendocriniens avec retentissement osseux.

> SCHEMAS DE L’ARTHROSE LOMBAIRE ET DU GENOU

> IMAGERIE DE L’ARTHROSE : RADIOS, SCANNER, IRM

Arthrose cervicale
Arthrose cervicale
Arthrose lombaire
Arthrose lombaire

  

Traitement

Le traitement de l’arthrose passe par :
● L’hydratation in situ (hydrotomie percutanée)
● La micro-nutrition cellulaire injectable (intérêt de l’oligo-thérapie fonctionnelle validée dans l’avenir)
● L’amélioration de la micro-circulation loco-régionale (cf. travaux du docteur Multedo, « La troisième circulation »)
La mésochélation (EDTA) permettant le drainage du calcaire périphérique au niveau de l’os (ostéophytose), ainsi que celui des toxines accumulées de façon chronique (métaux lourds y compris)
● Sur le plan technique, dans les formes rebelles et sévères, il faut noter l’intérêt de la mésoperfusion qui permet d’intensifier l’effet loco-régional de la thérapeutique, ainsi que dans le temps (durée moyenne : 45 minutes).
● Enfin, le traitement par mésovaccination de l’intestin permettra le renforcement de son équilibre immunitaire avec régénération de la muqueuse (voir traitement de la colopathie), avec une meilleure absorption des éléments nutritifs pour la synthèse protéique et neuro-hormonale, corrigeant les risques de carence chronique à long terme créés par voie endogène avec le risque de retentissement périphérique sur les tissus cibles et les organes.

> Quelques cas cliniques de traitement d’hernies discales par Hydrotomie percutanée

Arthrose cervicale
Arthrose cervicale
Technique main seringue
Technique main seringue